Le Parisien du 11 décembre 2009 ( le parisien.fr)

« L'opération de Johnny Hallyday en France a été un massacre »

Le manager de Johnny Hallyday a déclaré vendredi matin que l'opération réalisée sur le chanteur le 26 novembre à la clinique Monceau à Paris avait été « un massacre ». « Après son opération aucun drain n'a été posé et je ne sais pas pourquoi » a affirmé Jean-Claude Camus interrogé vendredi matin sur RTL.

«Les médecins américains ont trouvé qu'il y avait des séquelles, des choses pas normales suite à l'opération » a-t-il ajouté la gorge serrée.

L'infection qui s'est déclarée suite à l'opération « a déclenché des douleurs épouvantables et pour le soulager les médecins américains l'ont plongé dans un coma artificiel, il était sous perfusion avec antibiotiques » a expliqué Jean-Claude Camus. «Johnny s'est réveillé, il bougeait et a reconnu Laëticia. Il est sorti d'affaire et maintenant il faut que l'infection se résorbe » a-t-il déclaré. «Le danger était que l'infection atteigne la mœlle épinière mais cela n'a pas été le cas».

Sur Europe1, il a également affirmé que Johnny était « très secoué » par son hospitalisation mais qu'il avait « une faculté de récupération incroyable » et que son retour sur scène pourrait avoir lieu très bientôt. « On n'est que le 11 décembre, la tournée pourrait repartir le 8 janvier. Je suis son manager mais je suis avant tout son ami et je ne suis pas un mercenaire. S'il le faut je donnerai quelques jours de plus à Johnny » a-t-il ajouté.

Jean-Claude Camus a critiqué le chirurgien Stéphane Delajoux qui n'aurait pas pris les précautions nécessaires alors qu'il savait que Johnny Hallyday se rendrait à Los Angeles deux plus tard. «J'ai eu le docteur environ cinq jours avant l'opération qui m'a confirmé que Johnny pouvait aller à Los Angeles », a ajouté Jean-Claude Camus. Selon lui, Johnny a beaucoup souffert ces derniers temps. Il a voulu monter sur scène pour tenir ses engagements mais on a été obligé de le piquer au Voltarène (NDLR : un anti inflammatoire) à chaque concert parce que ses douleurs étaient insoutenables ».